Les avions
C'est en Egypte que Lasser découvre l'avion et le prend pour la première fois. Et il ne va pas aimer ça. Pas du tout ! Pour lui, cette boîte de conserve se déplaçant dans l'air on ne sait comment, prête à s'écrabouiller au sol au moindre problème, n'est pas un mode de déplacement naturel.
Pour choisir et décrire les avions à bord desquels nous pouvions faire monter notre détective, nous avons fait des recherches sur les appareils existants dans les années 30 et qui avaient pu voler dans ces régions du globe.
Les progrès de l'aviation durant l'entre-deux guerres
Une industrie née durant la première guerre mondiale
Les années vingt et trente sont marquées par d'importants progrès techniques dans le domaine de l'industrie aéronautique, dont la naissance et le développement se sont véritablement affirmées durant la première guerre mondiale. Après avoir produit des appareils militaires en quantités considérables durant le conflit, les grands constructeurs de l'époque entreprennent une reconversion qui conduit à la production des premiers avions spécialisés dans le transport de fret et de passagers. Les industriels de l'aéronautique se nomment alors Potez, Latécoère, Farman, Blériot, Dewoitine (France), Fokker, Junkers (Allemagne), De Haviland, Handley Page (Grande Bretagne), Douglas, Boeing (Etats-Unis)...
Innovation technologique et course aux records
La diversité des attentes de leurs clients (militaires, compagnies aériennes, compagnies aéropostales...) ainsi que les avancées technologiques dans les domaines de la fabrication des cellules et de la propulsion, conduisent à la production d'appareil désormais plus rapides, plus fiables, et à une autonomie sans cesse accrue.
C'est l'époque des records et des exploits, dont le plus retentissant est la traversée de l'Atlantique par Charles Lindbergh, en mai 1927. Le pilote américain réussit sa tentative quelques semaines après l'échec de celle de Nungesser et Coli, aviateurs français disparus corps et biens dans l'océan en tentant de rallier Paris à New-York.
Les innovations de l'époque en matière d'aérodynamique et de propulsion sont accompagnées par le développement d'une instrumentation de bord destinée à faciliter la navigation, de nuit ou en conditions météorologiques défavorables. La TSF et le radiogoniomètre trouvent de plus en plus leur place dans les cockpits, aux côtés du gyro horizontal et du conservateur de cap.
Premières lignes aériennes intercontinentales
Les performances atteintes par les appareils en termes d'autonomie et d'allonge permettent désormais d'envisager l'établissement de liaisons intercontinentales régulières. En 1930, le pilote français Mermoz accomplit le trajet Saint-Louis (Sénégal) - Natal (Brésil) pour le compte de la Compagnie Aéropostale, complétant ainsi le maillon manquant de la "Ligne" établie entre Toulouse et Santiago du Chili.
L'entre-deux-guerres sera l'âge d'or des hydravions, légers ou multimotorisés. Ces appareils seront utilisés pour les premières liaisons intercontinentales de transport de passagers, en raison de leur plus grande sûreté en cas de pannes durant le vol. Ils seront par la suite remplacés par des appareils "terrestres", plus efficaces et capables d'assurer de longs vols sans escales dès la fin des années 30.
Vue de l'hydravion Latéroère 29
Voir le site Avions légendaires